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Unis contre le Gaspi !

Vous nous pardonnerez cet article qui pourrait presque être qualifié d'autopromo, car nous souhaitons mettre en avant une toute jeune association (Unis contre le Gaspi) dont nous sommes proches... Vous comprendrez à la lecture de ce post pourquoi...




L'origine de l'association

L'association Unis contre le Gaspi est portée par trois lycéens (Karina Gostian, Edouard Mason et Clément Goy) ayant décidé de lutter pour deux causes qui leur tiennent à cœur: la précarité et le gaspillage alimentaire.

En fin de 3ème, Clément Goy s'est engagé dans une compétition internationale en anglais, YPE Competition. Devant un jury composé de Christine Ockrent, Nicolas Sarkozy, Homayra Sellier et le Professeur David Shulman, il a défendu ses idées de solutions à la faim et au gaspillage alimentaire en France. Si ses essais et sa présentation orale lui ont permis de remporter cette compétition, ils ne sont que théoriques. L'association a désormais pour but de passer à l’action.

De l'idée à l'action

En France, la faim est un problème social majeur; les 8 millions de Français recourant à l’aide alimentaire en témoignent. En temps de pandémie, la demande à l'aide alimentaire est en hausse alors que les associations manquent de bénévoles, de denrées et d'argent. Grâce à une loi datant de 2016, les associations peuvent collecter la majeure partie des denrées auprès des supermarchés de plus de 400 mètres carrés (qui sont dans l’obligation de leur remettre leurs invendus).


Alors que certaines enseignes contribuent activement à cette lutte contre la précarité et le gaspillage alimentaire, d'autres ne semblent pas se soucier de la loi ou de l’impact économique et social de leur immobilisme.

Après avoir rencontré des personnes au cœur de cette lutte, ils ont pris conscience qu'il est bien plus intéressant de susciter la motivation des distributeurs plutôt que de les contraindre. En effet, l'un des problèmes majeurs liés aux dons porte sur la qualité, qui ne peut être obtenue que par la bonne volonté du donateur, que cela nous plaise ou non.

Afin de solliciter cette motivation des distributeurs, ils ont gardé à l'esprit que toutes les entreprises du monde, qu'elles soient du secteur alimentaire ou non, ont une chose en commun: elles ont toutes été créées pour répondre aux besoins ou désirs de consommateurs. Par conséquent, les entreprises dépendent de l'évolution des aspirations et convictions (ici, contre la précarité et le gaspillage alimentaire) du consommateur.

Ainsi, la pression exercée par les consommateurs permettrait de réduire à la fois le gaspillage alimentaire et la faim, puisque nombreux d'entre eux sont déjà conscients des enjeux majeurs que ces deux causes représentent. Leur idée s'appuie sur un principe simple: la transparence. En bref, ils souhaitent informer les consommateurs, et leur dire, en toute transparence, dans quelle mesure chaque supermarché (dont le leur) contribue à cet effort.

Pour y parvenir, ils veulent introduire un QR code à l'entrée des supermarchés. En le scannant avec leurs téléphones, les consommateurs consulteront la note que les associations ont donnée à leur magasin. Cette note prendra en compte la quantité mais aussi la qualité des denrées données; des mesures similaires sont envisagées par la loi 3725 adoptée à l’Assemblée Nationale en février dernier. Par exemple, des bilans chiffrés établissant clairement ce que les supermarchés jettent et ce qu'ils donnent sont rendus obligatoires par cette loi, les aidant donc à établir la note de quantité, qui viendra se greffer à la note de qualité (évaluée par les associations).

La note générale sera visible par tous, et avec des consommateurs au moins partiellement sensibilisés contre la précarité et le gaspillage alimentaire, peu de commerces resteraient inactifs. Afin de conserver leur clientèle ou de l'élargir, les magasins confieraient des denrées de meilleure qualité aux associations, et jetteraient moins en parallèle. Afin de communiquer sur cette note, ils mettront des QR code à l'entrée des commerces. Comme certains magasins refuseront d'afficher des codes QR sur leur porte, ils créeront également une carte - accessible par la biais d'une application - qui comparera la note obtenue par chaque supermarché.

En bref, une simple transparence pour, ils l’espérent, de grands changements.





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