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Vous connaissez Robert Doisneau et Willy Ronis, mais connaissez-vous Jean-Philippe Charbonnier ?

Du 5 février au 19 avril, le Pavillon Populaire de Montpellier vous invite à la redécouverte d’un des plus grands photographes français du milieu du XXe siècle : Jean-Philippe Charbonnier. Il fut certainement l’artiste le moins connu et représenté de l’École humaniste de Paris, courant photographique auquel ont participé Robert Doisneau, Willy Ronis, Sabine Weiss et Édouard Boubat.


Une exposition dont le commissariat est assuré par Emmanuelle de l’Ecotais, membre du conseil d’orientation de notre fondation.

Photographe tout terrain aussi à l’aise chez les mineurs du Nord de la France que dans les coulisses des défilés de Christian Dior, globe-trotteur insatiable, Jean-Philippe Charbonnier se rendit dans les endroits les plus isolés comme dans les plus grandes villes du monde, de l’Alaska à l’île de Sein, de New-York à Kyoto, du désert du Sahara aux supermarchés américains. Partout, son regard rencontre celui des gens qu’il photographie et ce, même au milieu d’une foule.


Bettina, la plus belle, Paris, 1953 (RH018995) ©Jean-Philippe Charbonnier/GAMMA RAPHO


Pour la première fois les grands reportages et photographies couleur de l’artiste seront présentés au public


L’exposition s’articulera autour de quelques grands reportages réalisés en exclusivité pour la revue Réalités. Parmi eux, certains des plus fameux comme celui sur les hôpitaux psychiatriques seront exposés pour la première fois dans leur totalité.


D’autres seront présentés : une sélection de photographies couleur qui, jusqu’ici ont été éliminées des expositions car considérées comme indignes d’être exposées.


Au supermarché, New Rochelle, Etats-Unis, 1958 (RHA001613) ©Jean-Philippe Charbonnier / GAMMA RAPHO


Parallèlement cette rétrospective permettra de découvrir des planches contacts qui révèlent les choix, les recadrages mais aussi les légendes détaillées choisies par l’auteur, tout comme son analyse fine parfois teintée d’humour.


Placé sous le commissariat d’Emmanuelle de l’Écotais et la direction artistique de Gilles Mora, ce projet se concentre sur un représentant essentiel de la photographie humaniste, mouvement majeur du huitième art né dans les années 1930 et arrivé à son apogée entre 1945 et 1970.



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