En février dernier, la fondation photo4food a lancé un appel à candidature pour participer à la 11ème édition de Planche(s) Contact à Deauville. Le conseil d’orientation de la fondation et Laura Serani, directrice artistique du festival Planche(s) Contact, se sont récemment réunis afin de sélectionner les 4 lauréats qui partiront en résidence en Normandie.
Et nous sommes heureux de compter Thomas Dhellemmes parmi eux !
Cet évènement prend la forme d’un double engagement :
- l’engagement de photo4food de financer la résidence des artistes ;
- l’engagement des artistes qui généreusement font don à la fondation d'une partie des images produites en résidence.
La vente de ses images, comme à l’accoutumé, servira à offrir des repas et lutter contre la pauvreté.
Rendez-vous à partir d'octobre à Deauville pendant Planche(s) Contact pour découvrir leur travail qui sera exposé sur l'incroyable plage de Deauville !
Qui est Thomas ?
Thomas Dhellemmes est passionné de photographie depuis l’enfance. Après des études artistiques, il part vivre aux Iles du Cap-Vert, puis de retour à Paris, il décide de se consacrer pleinement à la photographie.
Il mène une vie de commandes photographiques (art de vivre, gastronomie, luxe...) avec l’Atelier Mai 98 - le studio de création photographique qu’il a fondé - et de projets artistiques personnels.
Son travail artistique commence par des ektachromes avec « Un regard sur le Cap-Vert » (1986-88) et « Promenade Silencieuse » (1989), puis se poursuit en noir et blanc avec du film Ilford (« Marié(e)s », 1990-98). Depuis 2000, il s’exprime essentiellement à travers son Polaroid SX-70.
Ses photographies parlent de l’existence, de la fragilité de la vie et de son caractère éphémère. Il entretient avec son sujet une distance mystérieuse. « Photographier a toujours été pour moi un acte fort, que je mène avec pudeur et rareté. »
Son projet pour Planche(s) Contact
Depuis les années 2000 (Editions « Légumineux » en 2015 et « Jour Bleu » avec Tahar ben Jelloun, en 2019), Thomas Dhellemmes s’exprime essentiellement avec son Polaroïd SX 70, dont il aime l’intemporalité, la rareté et la lenteur de chaque image. Son imprécision laisse toute liberté d’interprétation à celui qui regarde l’image. C’est en se perdant seul sur ces chemins que les lignes d’horizons sont venues naturellement se poser sur ses Polaroïds.
Prendre le temps de parcourir la Normandie, sur le chemin des douaniers ou des contrebandiers en longeant le littoral. La mer comme horizon, tous les rêves qu’elle procure. S’aventurer dans un chemin inconnu, regarder, se rattacher à une forme. Juste ressentir, effleurer, ne pas trop s’approcher. Partir à la recherche d’un état de grâce. Sur la trace des nombreux esprits de peintres, d’écrivain et de photographes qui ont influencé ma vie.
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