Le photographe Nicolas Boyer vient de rejoindre la fondation et a donné 8 photographies de sa série réalisée au Japon. Bienvenue et merci pour votre générosité Nicolas !
Après plusieurs métiers pas toujours reluisants (ndlr : c'est son expression, pas la nôtre !) comme analyste financier pour la grande industrie ou chef de projet porte-maquettes, Nicolas Boyer suit une formation à l’Ecole des Gobelins à une époque où l’on pouvait encore rater ses photos. S’en suivent deux années de reportage à l’Hasselblad où les 30 derniers jours du mois sont financièrement difficiles.
Il trouve une raison de se lever en devenant directeur artistique, transpirant parfois plusieurs jours sur des packshots de pub que personne ne regarde (une fois encore c'est lui qui le dit !).
Il revient vers le photojournalisme en 2016 en n’ayant jamais vraiment quitté sa zone de confort en dehors du fait d’avoir pénétré par erreur un compartiment réservé aux femmes dans le métro du Caire. En 2019, il joue à la loterie du Sony World Photo Award qu’il remporte avec la même conviction de légitimité que si l’équipe du Honduras remportait un mondial de foot. Nouveau coup de bluff en 2020 avec cette fois la Mention spéciale du Prix Roger Pic.
Il parcourt depuis les paysages urbains en se demandant souvent ce qu’il fout là.
Nicolas fait partie du collectif Hans Lucas.
NB: vous l’aurez compris Nicolas a aussi le sens de l’humour et de l’autodérision.
Vous pouvez suivre Nicolas sur Instagram @_nicolas_boyer ou sur son site.